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Carnets du lent chemin (Joël Vernet)

Vernet Joël

Carnets du lent chemin

Copeaux (1978 - 2016)

EditeurLa rumeur libre

CollectionLa Bibliothèque

Date de parution07/2019

ISBN/code barre978-2-35577-183-5

Format (mm)141 x 192

ReliureCahiers cousus, couverture avec rabats

Nombre de pages528

Poids600 g

IllustrationEn couverture : Photographie Bernard Plossu, avec l’aimable autorisation de la Fabrique du Pont d’Aleyrac

Ouvrage publié avec le concours de la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Price £ 22.00
Run over

Ouvrage publié avec le concours de la Région Auvergne-Rhône-Alpes

LA PAGE EST UN CHEMIN (extrait de la préface) Remonter le cours d’une existence à travers des notes, des bribes, des miettes, des copeaux, alors que rien ne nous y oblige, ne nous y contraint sinon peut-être le secret espoir de penser qu’une telle obsession, obstination doit bien receler quelques trésors, fussent-ils infimes, dérisoires, méritant peut-être d’être donnés à lire en dépit des réticences de l’auteur pour lequel aucun livre n’est en mesure de contenir l’amplitude subtile d’une existence, encore moins d’en dessiner les bornes, les jalons à travers ce que l’on nomme couramment le Journal voire tout autre livre.

(4ème de couverture)

Notre défi invisible, ce sont des carnets écrits presque au jour le jour, des notes, des bouts de phrases, des dessins sur papier, admirateurs zélés de la vie qui passe, meurt, naît, ressuscite, s’efface, rejaillit, tremblante, démoniaque, heureuse. Et cela dans l’admirable silence du mouvement, des rythmes infinis. Vivre est la danse d’un funambule. Je m’accorde à penser que je ne suis que pour très peu dans cette sorte d’amoncellement que je n’appellerai jamais un Journal, tant cela est plutôt le fruit d’une force qui me pousserait pour continuer à aller sur les routes, à traverser des versants, à disparaître dans des combes, des sous-bois, pour rejaillir enfin à la tombée du soir quand les dernières bêtes rentrent aux étables, plutôt qu’une œuvre, fût-elle de rêverie. Aux livres, j’ai souvent préféré la belle palpitation du monde et suis allé au dehors pour amasser toute la chaleur du soleil, sa bonté inouïe. J’ai flâné longtemps sans jamais me lasser de cette contemplation peu ordinaire, les hommes étant plutôt requis aux durs travaux, bien qu’eux aussi aient sans aucun doute rêvé une autre vie. Leurs visages sont sans mensonge. Les plis de leurs yeux disent la vérité. Sous ce ciel, il y a trop d’injustice et cette injustice soulève en moi des tempêtes. Ce chant massif, je l’entends. Cela vous donne, si j’osais ce mot, une sorte de responsabilité, d’humilité à l’égard de chaque phrase, de chaque être que vous fûtes un jour amené à croiser.

Press book

Avec Joël Vernet, mot à mot, «que chaque instant soit loué!»

Jean-Claude Leroy

blog mediapart du 22 oct. 2019

«Écoute, explore, contemple, ce sont là des chemins fertiles qu’empruntent les héros du peu, les vrais tragédiens, les oiseaux, les animaux sauvages.»             

Son écriture a cours depuis plusieurs décennies sans que jamais elle n’ait cédé à la moindre vulgarité, sans non plus qu’elle n’ait rencontré un lectorat trop nombreux ni trop frivole. C’est un fait autant qu’une anomalie peu surprenante dans le paysage littéraire tel qu’il est orchestré, où l’éclairage se porte sur ceux qui le réclament à grands cris et font ce qu’il faut pour l’obtenir, servilité incluse. Durant ce temps les espaces sensibles s’ouvrent par ailleurs, indifférents aux bruits des écrans, aux buzz en tous genres. Parmi ces espaces, les livres d’un voyageur poète.

L'intégralité de l'article sur le blog de Médiapart ici : https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-leroy/blog/221019/avec-joel-vernet-mot-mot-que-chaque-instant-soit-loue

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Beauté des copeaux. A propos des Carnets du lent chemin de Joël Vernet

Etienne Rouziès

blog Le Vent des rues du 20 avril 2020

Entrer dans la lecture, comme respirer enfin.

Eté 2019. Lever du jour. Tout le monde dort dans la vieille maison. Sur le muret du jardin où je suis assis, il y a une tasse de café et un crayon. Les hirondelles volent et chantent. Le soleil sort et dessine l’ombre des iris derrière moi.
J’ouvre le livre jaune et noir que je tiens dans mes mains : les Carnets du lent chemin, Copeaux (1978-2016) de Joël Vernet, édités à la Rumeur libreUn carnet de route de 500 pages. La vie d’écrivain est un chantier, une scierie dont Joël Vernet a rassemblé les copeaux. J’entre dans la lecture, comme on prend une profonde respiration.
L’atelier du poète n’est pas encombré d’anecdotes et de faits. Ce n’est pas une chronique. Il est rempli de petites chutes, légères et belles qu’un artisan aurait gardé au fil du temps et re-travaillé pour en faire une oeuvre. Des émanations de choses observées ou pensées, notées sur le vif comme le poète argentin Antonio Porchia définissait ses Voix. Je souligne au crayon, d’un trait régulier, ces émanations – une façon de donner forme à la ferveur de la découverte.

lire l'intégralité de l'article sur le blog Le vent des rues c'est ici : https://leventdesrues.wordpress.com/2020/04/20/beaute-des-copeaux-a-propos-des-carnets-du-lent-chemin-de-joel-vernet/  

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Lecture de lente haleine de l'écrivain-chevreuil

Angèle Paoli

blog Terre de femmes n°186 mai 2020 / la revue de poésie & de critique d'Angèle Paoli

Lecture de lente haleine, depuis tant de jours. Cherchant amers et balises, je trace mon sillon entre les pages du dernier ouvrage de Joël Vernet. Lentes les heures qui jalonnent mon vagabondage, d’année en année, de mois en mois, au fil des pages de Carnets du lent chemin. Presque quarante ans d’une écriture régulière (avec de rares ellipses), le plus souvent au jour le jour, composent cette somme de vie. De 1978 à 2016. L’écrivain a vingt-quatre ans dans l’incipit du livre, soixante-deux dans l’excipit. Mais comment refermer un tel livre ? Et comment entreprendre une autre lecture après la traversée de pages aussi incandescentes que celles des Carnets ? Images fugaces de campagnes, fermes et foins, noms de pays lointains, titres d’ouvrages, pensées diffuses in mentem persistent encore. Qui infusent dans les veines et poursuivent leur cours. Suis-je ce « lecteur-papillon » que le poète aspire à croiser sur ses traces ? Je ne sais. Pourtant je suis convaincue que de tels lecteurs existent. Silencieux et effacés. À l’image du poète. 

lire l'intégralité de l'article sur le blog ici : https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2019/12/jo%C3%ABl-vernet-carnets-du-lent-chemin-par-ang%C3%A8le-paoli.html  

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Carnet du lent chemin / Du bois sans faille dont on taille les grands poètes

Marine Landrot

Télérama 3641 du 23 octobre 2019

Carnet du lent chemin. Une vie exaltée par la poésie, contée à travers les scories, chute d'écriture qu'à triées Joël Vernet. Entre perception éclair et aphorismes consolateurs.Du bois sans faille dont on taille les grands poètes

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Journal d'un éternel jeune poète

Astrid de Larminat

Le Figaro littéraire 3 octobre 2019

Tantôt pèlerin, tantôt ermite / il avait décidé d'être poète, rien que poète

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