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Prière d'insérer
suivi de A présent chaque jour qui passe et de Déclin en ma carcasse
EditeurLa rumeur libre
CollectionPlupart du temps
Date de parution12/2018
ISBN/code barre978-2-35577-099-9
Format (mm)141 x 192
ReliureCahiers cousus, couverture avec rabats
Nombre de pages64
Poids90 g
« On se demandait / combien de temps / durerait notre esclavage / sur cette terre / il aurait fallu / commencer autrement »
(4ème de couverture)
Nous marcherons nus dans la courbe
de nos crânes
pour revenir ou disparaître
puis, dans l’angle vif du jeu
l’amour récent nous donnera l’escapade
neuve
aujourd’hui le vent se ferme sur ta paupière
le grain des montagnes
l’eau te regarde
fronce les sourcils, les songes ont sonné
toutes les heures
— départ
pars, l’éventail des feuilles
vois dans chaque arbre sa renaissance
enfi n dors :
la poussière va s’envoler
(Extrait)
« Zéro orientation,
quelqu’un me donne la mort»
le battement de ma phrase s’obscurcit
si j’attends encore ma respiration
s’accordera à la vôtre et je perdrai mes yeux
Présentez-vous
« Une erreur infaillible me perfectionne»
comme une écriture que l’on brise entre
deux pierres disparues
à travers toute vitre je vois
la fin de quelqu’un,
une identité
ce que je décline,
un regard injecté de lieux communs,
ma chambre, mon atelier…
Votre nom
Vent, sourire,
plaisirs d’adulte,
gonflements
je ne sais pas
Présentez-vous
Il me manque la défaillance des traits
traits de visage
j’ai cru par instants rejoindre une vérité
plus profonde,
comme le fleuve la mer
Votre nom
Il désigne la branche et détache le fruit
je sais qu’enfant il troublait l’étang où
je me noyais
régulièrement
Présentez-vous
J’ai écrit l’infatigable brutalité
de tout cela
Votre nom
Mais ce qui s’écrit c’est moi, établissant
le calme c’est un corps
ni conscience ni lieu
ce qui s’écrit: la fin de quelqu’un
bientôt la vague des regards ramènera ma
blanche promesse et décidera de mon art