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L'amitié avec Claude Lanzmann (Michel Deguy)

Deguy Michel

L'amitié avec Claude Lanzmann

EditeurLa rumeur libre

CollectionRaisons poétiques

Date de parution10/2019

ISBN/code barre978-2-35577-192-7

Format (mm)141 x 192

Reliurecahiers cousus couverture avec rabats

Nombre de pages96

Poids127 g

Prix 16,00 €
Feuilleter

« … le récit de Shoah, tout à la fois présent et immémorial, pur récit épique de la tragédie, ne peut ni advenir, ni commencer. Même si elle est tramée de témoignages, même si elle s’appuie à un rigoureux savoir historique, cette œuvre se situe ailleurs que dans l’Histoire, ailleurs que dans la relation du passé vécu, ailleurs que dans la survie actuelle des témoins. C’est l’immémorial qui, dans Shoah, sonne l’appel et l’heure, permettant la remise en action du temps et l’avènement du récit.» (Claude Lanzmann)

(4ème de couverture)

Shoah (1985), film de Claude Lanzmann, fut et demeure réponse à la question qu’Adorno formulait pour ses contemporains : « Pouvons-nous, encore… ? » Preuve apportée qu’une œuvre est possible, puisque la voici, c’est une œuvre en relation avec Auschwitz, qui instaure la relation à Auschwitz, qui achève l’interminable attente, qui nous donne de nous rapporter au témoignage de ce qu’a pu être Auschwitz. Mais qui protégera la Shoah et Shoah, maintenant que Claude Lanzmann est mort ? Protéger de quoi ? De l’inéluctable devenir culturel touristique, souvenir de voyage, produits dérivés d’Auschwitz. Sous le déluge du fake et de la trumperie mondiale, quelle arche alors transportera le témoignage jusqu'à quelle colombe ? Dans ce livre, qui atteste d’une longue amitié, il est moins question du salut pour les Juifs que d’un salut par les Juifs, universel et profane, dont le marranisme moderne ferait l’exemplarité — modèle, mais comment ? — pour un salut des Nations, au seuil d’un chaos destructeur, à quoi il faut que succède une trêve infinie qui remplace le projet du XVIIIème siècle d’une « paix perpétuelle ».

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