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Un regard infini (Clancier Sylvestre)

Clancier Sylvestre

Un regard infini

Tombeau de Georges-Emmanuel Clancier

EditeurLa rumeur libre

CollectionPlupart du temps

Date de parution04/2021

ISBN/code barre978-2-35577-215-3

Format (mm)141 x 192

ReliureCahiers cousus, couverture avec rabats

Nombre de pages96

Poids123 g

Prix 16,00 €
Feuilleter
Nouvelle série

Dans ce livre signé « Sylvestre », le poète revisite « le regard infini » de son père, le poète Georges Emmanuel Clancier, décédé en 2018. / Dans les yeux du vieil homme / je vois, je vis, je lis l’écrit vivant d’un regard / qui souvent dévie l’ombre de la mort / par un sourire bienveillant /.
Les poèmes de ce livre sont autant de regards que le poète porte sur celui de son père. Sylvestre Clancier célèbre leur relation à tous deux. La richesse et la liberté rythmique de ses vers, sont au service du chant de l’âme du poète et d’une musicalité intense qui nous donne à lire le regard infini, la tendresse, la philosophie, l’œuvre majeure, l’amour, l’humanité de Georges Emmanuel-Clancier.

SYLVESTRE, fils de Georges-Emmanuel Clancier, mordu par la lecture et l’écriture dès son adolescence, comme l’avait été son père trente ans plus tôt, publie pendant plusieurs années ses premiers textes sous le nom de Pierre SYLVESTRE. En 1976, son père lui propose de l’associer à l’écriture d’un livre sur « La vie quotidienne en Limousin au 19ème siècle », pays de forte indépendance et de grande tradition où l’un et l’autre ont de communes racines et nombre de souvenirs partagés. Il accepte de s’associer à son père pour ce travail de résurgence de la mémoire qui leur deviendra ensuite familier et reprend pour cela son patronyme. Mais il publie la même année sous le pseudonyme de Gérard Boulakian, un faux testament de Mao, une sorte de « père du peuple » surmoïque et hyperpuissant qui vient de mourir. A cette époque il devient éditeur : éditions Clancier-Guénaud et associe son patronyme, à un nom inventé issu de l’assemblage du début des patronymes de ses amis et associés : François Guérif et Jean-François Naudon. Ces éditions qu’il animera pendant une douzaine d’années publieront notamment un conte pour enfant de son père mettant en scène sa petite-fille, Julie.

S’étant désengagé de ces éditions qui ne pourront plus utiliser son nom et dont le fonds sera réparti entre diverses sociétés du groupe acheteur, il se consacre de nouveau à l’écriture essentiellement poétique, ponctuée de quelques essais ou fictions. Il publie et signe Sylvestre Clancier plus de trente livres qui, brique après brique, vont constituer l’une des œuvres les plus importantes de la poésie française contemporaine, tant par la conception même de l’ensemble que par les formes utilisées selon les registres et les thèmes choisis. En 2016, une étude critique de Christine Bini, chef d’orchestre de la revue littéraire numérique, La Règle du jeu, a mis en évidence la singularité et l’ampleur de son univers poétique : Le Voyage et la Demeure, l’itinéraire poétique de Sylvestre Clancier (éditions L’herbe qui tremble).

SYLVESTRE, ces trente dernières années n’a cessé d’écrire des livres de poésie, il a été traduit dans de nombreuses langues et a participé aux grands festivals de poésie internationaux. Il a aussi réalisé avec de nombreux peintres un nombre impressionnant de livres d’artistes et de bibliophilie. Il a beaucoup dialogué avec son père, Georges-Emmanuel, poète, essayiste, romancier, auteur d’une œuvre considérable, assez tôt connue dès les années 50 et 60 du siècle dernier grâce au succès de sa suite romanesque, Le Pain noir, magnifiquement portée à l’écran dix ans plus tard par Serge Moati à qui Sylvestre dédie ce livre. Huit films, de plus de 1h30 chacun, destinés à la télévision. Au fil de toutes ces années de dialogue et de proximité nouvelle avec son père, devenu un complice qu’il a découvert et aimé, le fils a approfondi sa connaissance des hommes et de la vie et son œuvre en a été enrichie.

De ce père aimé qui continuait à écrire jusqu’à ses cent ans et publiait le dernier volet de ses Mémoires, en 2016, Le Temps d’apprendre à vivre, chez Albin Michel, le fils, SYLVESTRE, qui l’a accompagné les dernières semaines de sa vie, en 2018, nous donne à lire le regard infini, la tendresse, la philosophie, l’œuvre majeure, l’amour, l’humanité.

De l’auteur, La rumeur libre a publié, en 2016, La Source et le Royaume, préfacé par Nicolas Grimaldi et en 2017, Par ces voix de fougères qui te sont familières, préfacé par Lionel Ray. Nous publions ou republions également, dans la collection La BIBLIOTHEQUE, ses ŒUVRES POÉTIQUES, le Tome I est paru en 2016, le Tome II en 2018, le Tome III paraîtra dans les prochains mois accompagné d’une nouvelle étude de Christine Bini sur l’ensemble de l’œuvre plus particulièrement destinée aux enseignants, aux bibliothécaires, aux animatrices et animateurs culturels.