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Aubrac, tenèbres pieuses
EditeurLa rumeur libre
CollectionUn poète, un livre
Date de parution06/2025
ISBN/code barre978-2-35577-407-2
Format (mm)140 x 205
ReliureBroché
Nombre de pages128
Poids0 g
Un ensemble de courts poèmes consacrés à un secteur géographique particulier de nos régions françaises : l’Aubrac. Vincent Calvet, qui a vécu sur l’Aubrac, rassemble dans sa mémoire les images et sensations puissantes qu’il a eues sur ce haut plateau, plateau auquel il attribue une grande force spirituelle. Par ces courts poèmes, dont les titres dessinent une toponymie, il fait l’éloge des habitants de cette région particulière de l’Aveyron, éloge donc des enracinés, des authentiques, des paysans, des hommes vrais, des hommes de foi, des hommes faits d’humus tendre et de nuit étoilée, hommes industrieux vivant au contact d’une nature rude et primordiale. C’est un vrai hommage à l’Aubrac et au mode de vie du milieu rural profond, un chant aux campagnes désertifiées mais qui gardent pour Vincent Calvet une profonde dimension mystique et qui recèlent le vrai sens de la Vie et l’essence du Pays français. Le livre est dédié à la grand-mère de son ex-compagne aubracienne, Simone Lotard, paysanne du cru décédée en 2010. Le livre est également dédié à la mémoire d’un natif célèbre de l’Aubrac, Bernard Noël, qui donne ici une courte mais très belle préface, décédé peu après l’avoir rédigée.
Le livre est composé d’une centaine de poèmes ici ponctués, assez brefs, sans rimes, souvent elliptiques et dont le sens n’est pas toujours évident, qui peuvent se révéler parfois résistants à l’analyse critique (une dimension qui tend vers le symbolique et l’hermétique). Chaque poème a un titre, souvent lié à la toponymie de l’Aubrac, ce qui permet de dessiner une carte qui va de Nasbinals à Espalion, des bois profonds de hêtres aux rives lumineuses du Lot. Le livre est précédé d’une courte préface de Bernard Noël, grand poète français, maintenant décédé, et qui, par amitié pour Vincent Calvet, et parce qu’il est né sur l’Aubrac, région souvent évoquée parmi ses poèmes, lui a donné cette introduction essentielle. Le livre est suivi d’une courte postface explicative, dans laquelle Vincent Calvet donne quelques brèves clefs de lecture. Après « Six solitudes », où Vincent adoptait la forme ample de l’ode ou de l’élégie, il s’adonne ici à la forme brève, qu’on peut comparer au haïku, ce qui lui permet de cultiver un autre style, plus elliptique et symbolique, sachant que Vincent Calvet est un poète protéiforme qui aime à expérimenter différentes formes.