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La Lampe Tempête
EditeurLa rumeur libre
CollectionLa Bibliothèque
Date de parution05/2008
ISBN/code barre978-2-35577-003-6
Format (mm)141 x 192
ReliureDos carré, cahiers cousus
Nombre de pages224
Poids270 g
IllustrationCarte du Canton de Pradelles, glossaire, index des noms de lieux et index des auteurs cités
La Lampe Tempête éclaire les paysages entrelacés du ciel et de la terre de Pradelles, en Haute-Loire. Georges Hilaire revisite la ligne d’écriture de son temps en poète, agitateur et prophète.
Le chalin est le verre de cristal posé devant la lampe à pétrole pour capter et intensifier le rayon lumineux, employé par les femmes pour filer ou broder au moment du crépuscule ; au XIXème il désigne l'éclair sans bruit.
La Lampe Tempête déploie les paysages entrelacés du ciel et de la terre de Pradelles, en Haute-Loire. La fulgurance sans bruit du chalin délivre une prose embrasée de la passion de celui qui désire la ressentir avant de disparaître. L’invocation du pays résonne de l’étreinte maternante de l’éclair et de son crépitement étoilé, émaillé de patois. A cette ligne d’amour profond fait écho la voix aux prises avec ses contemporains qui ne se résigne pas à la disparition annoncée de l’Histoire, dont elle ne connaît que trop les artifices baroques des représentations. Elle dit la souffrance d’énigme scellée dans cette faillite à restituer la présence inspirée des paysages d’ombre et de lumière dans les organisations humaines.
Georges Hilaire revisite la ligne d’écriture de son temps en poète, agitateur et prophète. Il introduit le mouvement de l’hésitation dans le déroulement narratif, avec la lucidité d’être aux prises avec une misère humaine à laquelle il tend les bras. Une poussée qui s’exerce sur l’enveloppe historique ébruite le refus de lisser les transitions entre la permanence maternante du paysage et une souillure sans nom convoyée par notre temps qui n’en finit pas de l’affecter. Du fond de cette impureté qui disgracie le bavardage littéraire, nous parviennent les échos de la voix obstinée et douce de Pasolini, invoquant le recours à une existence rivée au-delà d’une destinée personnelle, faite de pur amour.
(texte de 4ème de couverture par l'éditeur)
Press book
Quelque chose de l'amour qui rend l'homme possible
La lampe tempête, Lettre à l'auteur du 10 mai 2008
(à propos de la Lampe tempête) La Lampe tempête ne se situe pas dans la doctrine, la morale, la religion, le parti-pris, la métaphysique... même pas dans une spiritualité. Il y a quelque chose de l'amour, de la justice, une grande exigence éthique. Un langage qui rend l'homme possible.
Pour le reste, comme vous "m'attachant aux choses, car sans elles point d'idée", je reste accroché à quelque chose de possible, un espace respirable, une littérature pour tous...une grande voix.
Un regard oblique sur le monde
La lampe tempête, blog de Pascal Truchet du 6 Juin 2008
(à propos de la Lampe tempête) Il est des rencontres qui marquent une vie. Il est des hommes qui ont su allier pensées et sentiments, Raison et Corps. Des hommes qui ont un regard oblique sur le monde. Des hommes justes. Georges Hilaire est de ceux-là. Lire la note sur le blog de Pascal Truchet en cliquant ici
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Un grand chant d'amour pour une terre qu'il aime
La lampe tempête, blog de Liens Utiles du 4 Juin 2008
(à propos de la Lampe tempête) On a parfois la chance de croiser la route d'un poète, un grand, de ceux qui ont le feu sacré du génie, dont le corps est tout entier transit de langage, de ces êtres qui se foutent qu'on les nomme poète car ils en savent la vanité, de ces êtres à la puissance universelle. On a encore plus de chance quand cet homme rare qui s'appelle George Hilaire vous fait lire les plus beaux textes dès vos 14 ans, parce qu'il vous considère comme son égal, que vos textes ne sont en rien inférieurs aux siens (il vous le fait croire en tout cas). Et si en plus, il devient un ami, qu'on est toujours le bienvenu chez lui, 18 ans plus tard, qu'il vous donne la confiance qui vous fait tant défaut, alors oui, vraiment, j'ai beaucoup de chance.
Son grand chant d'amour pour une terre qu'il aime et qui meurt vient de paraître. "La lampe-tempête". Lire la note sur le blog de Pascal Truchet en cliquant ici
La voix des humbles balbutiements qu'il nous arrive si rarement de côtoyer
La lampe tempête, Le Croquant 59-60, 2008
(à propos de la Lampe tempête) La Lampe tempête est son seul livre. Mais il est de ceux qu’on échangerait sans hésiter avec la plupart de ceux qu’on a lus et écrits....De retour sur les hauts plateaux du canton de Pradelles, en ce pays à l’agonie comme bien d’autres, « plein de mérite » (Hölderlin), Georges Hilaire nous propose de le suivre dans ses « vagations solitaires ». Pour lire la géographie du paysage sans qu’aucun trait nouveau, violet, ne nous échappe. Entendre les voix du temps, qui vous feront très mal, obscurément, si vous essayez de les faire taire, parce que ce temps et ces lieux étaient ceux de vos ascendants. Le paysage ! N’attendez pas qu’il vous soit donné. Quel abandon, quelle solitude il exige de vous ! Solidarité des solitudes qui vous évite la sottise de croire que la beauté se possède.
Read more...L'art et la force pour résister
La lampe tempête, Livre & Lire, 236, novembre 2008
(à propos de la Lampe tempête) Voici un livre superbe - d’exigence, de colère insoumise, de liberté souveraine. Un livre qui parle de haut – et pas seulement parce-que sa parole jaillit depuis les plateaux de Haute-Loire, les terres de Pradelles - , de loin (il ranime tant de choses qui ne sont plus : justesse des gestes et des façons d’hier…) et de très près, tant son impatience vient bousculer nos lignes d’abandon et d’anesthésie molle.
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