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Quelques lettres d'elle (L. Lambrichs Louise)
Quelques lettres d'elle (L. Lambrichs Louise)

L. Lambrichs Louise

Quelques lettres d'elle

roman

EditeurLa rumeur libre

CollectionLa Bibliothèque

Date de parution08/2017

ISBN/code barre978-2-35577-160-6

Format (mm)141 x 192

ReliureDos carré collé, cahiers cousus

Nombre de pages280

Poids350 g

Price £ 20.00
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Dans un ordinateur laissé au sein d’une demeure de province, un vaste corpus de lettres écrites par une femme a été retrouvé. Une centaine d’entre elles ont été assemblées, adressées à divers destinataires : amis, amants, enfants, relations de travail, professeurs, journalistes, critiques… Tel est le cadre romanesque choisi par Louise L. Lambrichs pour esquisser le portrait en creux d’une inconnue. C’est l’occasion pour elle de déployer, en toute liberté, toutes sortes de tons variant avec la nature de la relation qu’elle entretient avec sa correspondante ou son correspondant, et de révéler ainsi diverses facettes de ce personnage saisi dans son intimité : l’amoureuse, l’amie, la mère, la grand-mère, la patiente, d’autres encore. Un roman polyphonique et savoureux, riche
de toutes les nuances qui animent les relations humaines.

(extrait)

NOTE SUR L’ORIGINE ET L’ÉTABLISSEMENT DU MANUSCRIT
Il arrive aux vivants de laisser derrière eux des traces lacunaires des relations qui animèrent, modifièrent et parfois transformèrent leur existence et qui, rassemblées, esquissent en creux de riches autoportraits protéiformes fort éloignés des images univoques que les auteurs ont parfois suscitées, chez d’autres, de leur vivant.
Les quelques lettres ici présentées — une centaine — ont été prélevées dans un vaste corpus en cours d’exploration et découvert il y a une dizaine d’années dans une demeure de province que les propriétaires actuels, pour des raisons personnelles que nous attribuons à un souci de discrétion bienvenu dans un monde tapageur, nous ont priés de ne pas nommer.
En revanche, ils n’ont pas fait obstacle à l’édition d’une première partie de cette correspondance privée, laissée par la précédente occupante des lieux, à condition toutefois que nous respections son anonymat de façon à permettre au lecteur de juger, seul, de l’intérêt et de la qualité de ce choix de lettres sans s’embarrasser de jugements trop rapides qui auraient pu être publiés dans la presse locale souvent bavarde et avide de nouvelles sensationnelles, au sujet de cette personnalité originale et des aventures singulières qui furent les siennes.
Pour établir ce manuscrit, nous nous sommes fiés — une fois n’est pas coutume — non pas aux lettres collectées chez les différents destinataires, mais à celles retrouvées dans l’ordinateur de l’auteur, ce qui explique la relative rapidité, rare en la matière, de l’édition. Toutefois, de nombreux correspondants étant encore vivants et n’ayant pas donné leur autorisation pour la publication, ce procédé nous a contraints à masquer leurs noms, lorsqu’ils étaient mentionnés, de façon à protéger leur vie privée tout en nous protégeant d’éventuelles procédures en diffamation. Si, se reconnaissant, ils prenaient l’initiative de se démasquer, ce serait donc, puisque nous avons tenu à protéger leur anonymat, à leurs risques et périls. Cette situation particulière explique également que nous n’ayons pu publier leurs lettres qui auraient enrichi la compréhension de cette correspondance ; nous en avons en effet retrouvé certaines, bien édifiantes, mais elles attendront pour être connues la mort de leurs auteurs respectifs, le désir conjoint d’un chercheur et d’un éditeur, et la décision de leurs ayants droits.

Au terme d’une longue réflexion nourrie de nombreuses discussions avec diverses personnes ayant consacré une part consistante de leur temps libre à la lecture de ce corpus, il nous a paru que cette façon de faire, sans nuire à la réputation de tel ou tel, permettait de porter sans tarder une partie du contenu de cette correspondance, destinée à éclairer quelques pans méconnus de notre monde, à la connaissance du public.  ......