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L'infini va bientôt finir
EditeurLa rumeur libre
CollectionPlupart du temps
Date de parution01/2018
ISBN/code barre978-2-35577-158-3
Format (mm)141 x 192
ReliureCahiers cousus, couverture avec rabats
Nombre de pages144
Poids182 g
(extrait)
Passe le vent dans la prairie
je n’ai ni or ni Picasso
passe le vent dans nos soucis
je n’ai rien pris dans mes lassos
passe le vent sur mes cailloux
je ne vis pas sur leur Rocher
autant que moi l’herbe est fauchée
courre le vent vers mon clocher
passe le vent dans ma prairie
loin des footeux et des mafieux
j’ai pour tableaux les plus grands cieux
passe le vent passe le vent
dans mon vallon loin des voyous
passe le vent sur mes cailloux.
Sur mes cailloux
(extrait)
Adieu au loin mes sœurs jolies
la clarté vous a quittées
derrière des vitres dépolies
on voit vos ombres s’agiter
vos lèvres vagues sous des treilles
ne savent plus que me sourire
vos corps encore dans mon sommeil
ne savent plus sous moi s’ouvrir
la nuit vous garde rien que pour elle
ce que vous fûtes semble perdu
souvenez-vous sous tant de ciel
combien pourtant vous étiez nues
je me souviens parfois d’un nom
qui vient rejoindre deux seins tremblants
d’un sexe humide ou bien sinon
de nos amours se dévorant
ne reste rien à mon réveil
de ce qu’on dut en vous oser
ni du goût frêle de groseille
de vos baisers décomposés.
Vos baisers décomposés