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Regarder le monde crever tandis que les étoiles s'en foutent (Bouillon Olivier)
Regarder le monde crever tandis que les étoiles s'en foutent (Bouillon Olivier)

Bouillon Olivier

Regarder le monde crever tandis que les étoiles s'en foutent

EditeurLa rumeur libre

CollectionUn poète, un livre

Date de parution10/2023

ISBN/code barre978-2-35577-311-2

Format (mm)140 x 205

ReliureBroché

Nombre de pages152

Poids202 g

Price £ 14.00
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Dans cette collection, les recueils ont la particularité d’être tous suivis d’un entretien en fin d’ouvrage entre l’auteur(e) et Thierry Renard, directeur de la collection.

Quand on s’attarde sur l’un ou l’autre des poèmes qui composent Regarder le monde crever tandis que les étoiles s’en foutent, on est frappé par cette écriture consciente d’elle-même, travaillée, épurée, même… usée jusqu’à la corde, d’où le sens semble pourtant, par moments, s’échapper… Et, ainsi, nous échapper, afin de mieux laisser toute sa place à l’imaginaire. 

Quand on s’attarde sur l’un ou l’autre des poèmes qui composent Regarder le monde crever tandis que les étoiles s’en foutent, on est frappé par cette écriture consciente d’elle-même, travaillée, épurée, même… usée jusqu’à la corde, d’où le sens semble pourtant, par moments, s’échapper… Et, ainsi, nous échapper, afin de mieux laisser toute sa place à l’imaginaire. Les poèmes d’Olivier Bouillon peuvent être rangés dans la catégorie des poèmes existentiels, sur ce fil étroit où l’inquiétude côtoie, constamment, l’espérance. Poète de l’existence, Olivier Bouillon nous entraîne dans un univers (le sien propre !) où expérience et lucidité se confondent – avec les risques que la fiction (la fRiction), le plus souvent, sait nous faire courir.

« Concernant le processus d’écriture de Regarder le monde crever tandis que les étoiles s’en foutent, chaque texte est né d’une expérience personnelle. Ils ont tous été d’abord écrits à la première personne, chacun séparément, sans avoir conscience d’une quelconque trame pouvant les lier. Ce n’est qu’ensuite que, leur trouvant des points communs thématiques et une « couleur » assez similaire, j’ai imaginé l’histoire qui pouvait les réunir (histoire m’étant, elle-même, venue de choses que j’avais vécues ou dont j’avais été le témoin car vécues par des proches et que j’ai légèrement modifiées pour les besoins de la fiction). » Le tout a été reformulé à la troisième personne, puis des paragraphes ont été ajoutés aidant ainsi à la continuité du récit. Une suite en fragments, donc, mais qu’une ligne claire constitue – pour les besoins de la « cause » poétique.