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Textes sur Patrick Laupin

Suivez les traces des auteurs qui ont ouvert des sentiers dans « la selva oscura » de Patrick Laupin, où toutes ses œuvres sont mises à contribution :

Claude Adelen, Robert Attali, Jean-Louis Baudry, Mathieu Bénézet, Christian Bobin, Alain Borer, Agnès Bressy, Jean Calloud, Michel Cornaton, Alain Coulange, Bernard Delvaille, Jacques Derrida, Roger Dextre, Monique Domerque, Eugène Durif, Patricia Escudier, Christian Eychene, Joël Frémiot, Brigitte Giraud, Sylvie Gouttebaron, Dominique Grandmont, Jean-Claude Guillebaud, Gaspard Hons, Edmond Jabès, Ronald Klapka, Roger Laporte, Emmanuel Loi, C. Louis-Combet, Françoise Maimone, Bernard Noël, Marcelin Pleynet, Thierry Renard, Jacqueline Risset, Pierre Rottenberg, Bernard Siméone, Jean-Marie Soreau, Bernard Vargaftig, Jean-Marc Vidal, Lucien Wasselin.

Ce dossier est destiné à fournir au lecteur un outil pour entrer de plein pied dans une œuvre dont les entrées restent mal connues. Il suffit d’y prêter sa voix, sans a priori, en toute simplicité, pour ressentir aussitôt la force d’un accueil inédit, le déclin immédiat de la solitude, une langue du partage.

Dossier Patrick Laupin en 39 auteurs

Nous publions une sélection de 49 textes d’auteurs contemporains qui ont écrit sur les livres de Patrick Laupin entre 1985 et 2008. Le dossier comporte des textes publiés, des inédits et des extraits de la correspondance.

Textes qui portent sur un livre : le (1) dans le nom renvoie à la 1ère série de textes publiés en novembre 2007, le (2) renvoie à la 2ème série publiée en juillet 2008.

  • L’Homme Imprononçable :

Lucien Wasselin 2007(1) , Joël Frémiot 2007(1) , Thierry Renard 2007(1) , Ronald Klapka 2007(1) , Monique Domerque 2007(2) , Françoise Maimone 2007(2) , Robert Attali(2) , Michel Cornaton 2007(2)

  • Stéphane Mallarmé :

Jean-Marc Vidal 2004(1) , Bernard Delvaille 2005(1) , Alain Borer 2005(1) , Emmanuel Loi 2005(1)

  • Le courage des oiseaux :

Jacques Derrida 1998(1) , Sylvie Gouttebaron 1998(1)

  • Vingt-deux octobre :

C.Louis-Combet 1995(2) , Roger Laporte 1995(2)

  • La rumeur libre :

Jacqueline Risset 1994(1) ; Bernard Vargaftig 1993(2) , Jean Calloud 1994(2) , Dominique Grandmont 1993(2) , Bernard Simeone 1993(2) , Christian Bobin(2) , Bernard Noël 1993(2)

  • Solitude du réel :

Gaspard Hons 1991(1)

  • Les visages et les voix :

Brigitte Giraud 1991(1) , Jean-Claude Guillebaud 2002(1) , Jean-Marc Vidal 2003(1) ; Christian Bobin(2)

Lucien Wasselin 2009

  • Jour d'octobre :

Mathieu Bénézet(2) , P.G.(2)

  • Ces moments qui n’en deviennent qu’un :

Jean-Marie Soreau 1990, Jean-Louis Baudry 1985(1) , Bernard Delvaille 1986(1) ; Bernard Noël 1985(2) , Roger Dextre 1985(2) , Revue Arguments(2)

  • Le jour l’Aurore :

Roger Laporte 1997(1) ; Edmond Jabès 1981(2) , Alain Coulange(2) , Pierre Rottenberg(2) , Marcelin Pleynet(2) , Agnès Bressy(2) , Roger Dextre(2) , Christian Eychene(2) , Eugène Durif(2) , Jean-Marie Soreau(2)

Textes qui portent sur une lecture transversale à plusieurs titres :

Dominique Grandmont 1997(1) , Jean-Marc Vidal 2005(1) , Claude Adelen 2004(1) , Patricia Escudier2007(2)

NB : Pour les références des ouvrages on se reportera à la bibliographie

Une vérité fragile ou perdue

Thierry Renard

Lettre, 27 février 2013

Ouvrir et lire un nouveau livre de Patrick Laupin, c’est comme ouvrir une nouvelle fois les yeux...

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Patrick Laupin ou le refus de l'autisme social

Lucien Wasselin

Blog revue-texture.fr, 10 février 2013

(à propos de L'Esprit du Livre et de Chronique d'une journée moyenne)

La Rumeur libre a eu l’heureuse idée de rééditer ce qui était devenu introuvable (les « Œuvres poétiques » en deux volumes) et de continuer à éditer ses nouveaux livres (comme « Chronique d’une journée moyenne ») et à rassembler ce qui était dispersé ou en gestation (« L’Esprit du livre », consacré à Mallarmé)… Occasion donc de (re)découvrir un auteur important autant que discret. D’autant plus que vient de sortir à La Rumeur libre un coffret réunissant ces quatre volumes…

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Passer outre pour prononcer une parole qui rend compte du réel

Lucien Wasselin

Blog revue-texture.fr, 5 mars 2013

Les deux volumes des « Œuvres Poétiques » de Patrick Laupin (La Rumeur libre éditeur), regroupent les recueils publiés de 1979 à 1996 devenus introuvables au fil du temps. Lucien Wasselin poursuit son exploration de l’univers de l’auteur de « Esprit du livre ».

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Patrick Laupin ou une parole inouie

Lucien Wasselin

La Tribune de la Région Minière, n° 3278 du 26 septembre 2007

(à propos de L'Homme Imprononçable) « À tous les accidentés de la vie, à tous ceux qui cassés par l'histoire, brisés par l'économie et qui sont sans voix, Patrick Laupin rend la parole et la dignité. Ce qui se dit alors est à l'opposé du bavardage complaisant des maîtres du monde et de leurs laquais. »

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Une écriture réfractaire qui mitraille les contrefaçons

Joel Frémiot

Lettre à l'auteur, août 2007

(à propos de L'Homme Imprononçable) « Tu nommes un peuple réfugié sur l'accotement de sa concience trouée. Tes mots, tes signes giflent les litanies des nantis. Tu es homme d'orée qui n'a besoin que de la lettre pour incendier l'insupportable. »

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L'Homme imprononçable dans le grand désordre apparent du monde

Thierry Renard

Lettre de Thierry Renard à Patrick Laupin du 21 août 2007

(à propos de L'Homme Imprononçable) "Livre lu par bouts, au début, par miettes presque, dans le grand désordre apparent – celui du monde où nous sommes."

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Celui dont l'effacement seul est leçon

Ronald Klapka

Publié sur le site de Poezibao, 2007

(à propos de L'Homme Imprononçable) Texte paru sur le site de Poezibao "Longtemps. ( Après que les poètes ont disparu.) Le poète comme dernier homme. Celui dont l’effacement, seul, est leçon. Et dont nous parvient la rumeur, libre."

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Ils peuvent maintenant dormir tranquilles

Monique Domerque

Lettre du 12 novembre 2007 au sujet de L'Homme Imprononçable

( à propos de L'Homme Imprononçable) En reliant , avec cette généreuse attention qui te caractérise, celui qui a perdu son nom à celui qui a perdu son peuple, celui qui a perdu son frère à celui qui n’a plus d’enfance, celui qui ignore son passé à celui qui n’a plus d’emploi ni d’avenir, tu fais advenir, sur un comptoir de bar sur les bords du Rhône, un monde humain – enfin humain -.

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Dans la blancheur du silence

Françoise Maimone

Lettre à l'auteur du 12 novembre 2007

(à propos de L'Homme Imprononçable) : Oui, on est là dans la blancheur du silence. et c’est comme la neige. Et puis on trouve plein de belles révélations dans chaque page qu’on en a presque le vertige.

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Sur le temps humain

Robert Attali

Lettre à l'auteur

(à propos de L'Homme Imprononçable) : "S’agit-il de ces figures humaines, religieuses de bonté, où ces phrases énigmatiques prisonnières du langage habité par la trop animalité sociale, où nous nous perdons chaque jour de plus en plus ne nous permet plus de nous édifier, mais de retomber dans le chaos des significations établies et normées !"

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On n’écrit jamais seul

Michel Cornaton

Le croquant 55-56, Notes de lecture p.197-198, 2007

(à propos de l'Homme Imprononçable) "On n’écrit jamais seul, ce sont en réalité les voix anciennes qui nous parlent... Nous surprenons alors le clin d’œil rieur de Patrick Laupin : Nietzsche ne dit-il pas qu’il a trouvé le surhomme dans un fossé, au bord du chemin ?"

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L'empreinte grave de ces êtres qui ont agrandi sa vie

Alain Freixe

L'Homme imprononçable, blog P/oésie 7 mai 2009

(à propos de L'Homme imprononçable) Il y a dans la voix d’écriture de Patrick Laupin l’empreinte grave de ces êtres qui ont agrandi sa vie en lui apportant cette pauvreté essentielle Lire l'article sur le blog d'Alain Freixe

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Le Livre écrit en chacun de nous

Jean-Marc Vidal

Livre et lire, le mensuel du livre en Rhône-Alpes, ARALD, avril 2004

(à propos du Mallarmé) "... fruit d’une longue fréquentation, partie émergée d’un travail d’écriture continu, est là pour nous ouvrir les yeux, écarter les images toutes faites ... Patrick Laupin nous y entraîne à sa suite ou plutôt montre la voie ouverte..

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Un livre capital pour la connaissance de Mallarmé

Bernard Delvaille

Lettre de Bernard Delvaille à Patrick Laupin du 8 février 2005

(à propos du Mallarmé) "Tu as fait là un travail tout à fait remarquable, et qui se révèle, d’ores et déjà indispensable, unique."

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Le Mallarmé de Patrick Laupin, une entrée inconnue dans la pyramide

Alain Borer

Lettre d'Alain Borer à Patrick Laupin du 3 mars 2005

(à propos du Mallarmé) "seul quelque chose comme ton génie de l’humanité, équivalent à (autant que lié à) ton sens de la langue, pouvait trouver cette entrée-là dans la pyramide"

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Patrick Laupin dans le "Mallarmé" fait son travail de coureur des bois

Emmanuel Loi

URDLA…ça presse…n°24 p.25-26 de mars 2005

(à propos du Mallarmé) : " Ni biographie, ni exégèse, la visitation de l’œuvre de Stéphane Mallarmé se fait avec une ferme résolution. Les mots sont ce qu’ils disent. Piliers, pilotis, ancres flottantes. La posture épistémologique cruelle, voire féroce, avec laquelle Laupin fait son travail de coureur des bois nous pousse dans des contrées étrangement fertiles en contradictions."

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Le courage des oiseaux : ce que vous faites là est exemplaire

Jacques Derrida

Lettre de Jacques Derrida à Patrick Laupin du 30 mars 1998

(à propos du Courage des oiseaux) : "est un beau livre, unique malgré ou grâce à cette multiplicité des signatures croisées … Ce que vous faites là est exemplaire."

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Patrick Laupin : Un cheminement vers la parole

Sylvie Gouttebaron

Carnets de lecture, Bulletin de l'ARALD, 1998

(à propos du Courage des oiseaux) : " ce qui domine, dans ce « récit d’une expérience », c’est la modestie de celui qui fait, de celui qui ne cesse de donner, restituant ainsi de la vie égarée."

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Le juste poids des mots

C. Louis-Combet

Lettre à l'auteur du 27 novembre 1995

(à propos du Vingt-deux octobre), extrait : "Votre poésie ne craint pas de s’adresser au cœur. Elle véhicule des émotions fraîches, sincères et fortes, dans une langue qui connaît le juste poids des mots."

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Un bloc de larmes

Roger Laporte

Lettre faxée à Gérard Fabre de novembre 1995

(à propos du Vingt-deux octobre) : Ce « coeur de pierre » P.L. a réussi à l’écrire, mais un coeur de pierre, enfermé dans sa solitude, qui est en même temps « un bloc de larmes ».

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La rumeur libre dans le rythme qui s'invente et ne répète pas

Jacqueline Risset

Lettre de Jacqueline Risset à Patrick Laupin du 14 février 1994

(à propos de La rumeur libre) "La rumeur libre saisit avec force le temps qui ne tourne plus"

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Les ressources de notre langue

Bernard Vargaftig

Lettre à l'auteur du 25 décembre 1993

(à propos de La rumeur libre) : "J’aime votre poésie qui dit et se tait « avec le désarroi têtu d’un enfant »…Vous gardez très vivantes les ressources de notre langue mais vous réinventez et donnez sens à tout.

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La parole en chemin

Jean Calloud

Lettre à l'auteur du 6 février 1994

(à propos de La rumeur libre) :"...quelle fraternité gratuite est donnée par ce que fait en chacun la parole en chemin."

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L’enroulement liturgique du linceul des oubliés

Dominique Grandmont

Lettre à l'auteur du 15 décembre 1993

(à propos de La rumeur libre) "... la régularité des rafales agit comme une litanie protestataire, ou est-ce une mission de l’art que l’enroulement liturgique du linceul des oubliés… cet investissement de l’humilité nous emmène par le poignet dans un espace où l’envol humain semble pourtant possible, et la pierre fraternelle, et la présence –on ne sait pas de quoi – terrible..."

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Une poésie qui nous console de ce qu'elle nous inflige

Bernard Simeone

Lettre à l'auteur du 30 décembre 1993

(à propos de La rumeur libre) "... j’ai beaucoup aimé cette perpétuelle tension, qui est amoureuse aussi, entre la fulgurante vision et le longue écharpe sonore, entre l’entaille par où voir devient fugitivement possible et le baume du rythme qui par son alchimie paradoxale transforme en quasi-mélopée, en présence apeurée mais lancinante, ce qui était à l’origine inexorable..."

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Voix griffée par toutes écorces du monde

Christian Bobin

Lettre à l'auteur

(à propos de La rumeur libre) : "je suis sous le charme de cette voix altérée, griffée par toutes écorces du monde. Te lire me donne grand soleil au cœur. Tu es, sais-tu, un très grand poète. La terre vient près de toi lorsque tu l’appelles de cette voix perdue – les maîtres parlent, toi tu chantes ."

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Le bruissement d’une prémonition

Bernard Noël

Lettre à l'auteur du 17 décembre 1993

(à propos de La rumeur libre) : ".. J’aime ce fracas silencieux, qui signale la limite sur laquelle s’allument à la fois la liberté, la vérité - s’allument dans l’étrange supplément de corps que font au lecteur tes mots. J’aime ce trajet accompli grâce à toi dans le bruissement d’une prémonition – et si maintenant allait paraître la beauté, surprise surgissant à rebours, depuis notre dos..."

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Solitude du réel de Patrick Laupin, pour accéder à une vie unanime

Gaspard Hons

La chronique de poésie du Courrier du Centre International d'Etudes Poétiques, 1991

(à propos de Solitude du Réel) "Il y a quelque chose de désaccordé dans le poème de Laupin, une espèce de silence qui coule à pic, de bruit têtu."

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Portraits d’auteur sous la terre de ses ancêtres

Briitte Giraud

Libération, 1991

(à propos des Visages et les Voix) : "Grandi au cœur du bassin houiller cévenol aujourd’hui désaffecté, le lyonnais Patrick Laupin y est retourné pour capter à la source la mémoire des hommes du fond. Un récit fait de fatigue et de patience."

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Patrick Laupin, puissance du chuchotement

Jean-Claude Guillebaud

Le Nouvel Observateur du 26 octobre 2002, p.74

Article paru suite à la diffusion de l'émission de radio "La vie comme elle va" animée par Francesca Piolot, diffusée sur France Culture le Jeudi 10 Octobre 2002. Elle y reçoit Patrick Laupin pour parler de son livre "Les visages et les voix : le chemin de la Grand-Combe" et "Poésie. Récit".

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Lire Patrick Laupin dans Les visages et les voix

Jean-Marc Vidal

La Feuille. Le journal du Printemps du Livre de Grenoble, n°1, février 2003

(à propos des Visages et les Voix) : " Cette culture de la douleur, du risque, de la dignité et de la solidarité, Patrick Laupin la porte.. . l'écriture devient la voix des muets, elle s'ouvre dans la difficulté de transmettre, elle s'enrichit de ce qu'elle ne peut atteindre, elle met en lumière les visages et la terre comme autant de questions."

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Une geste amoureuse, fraternelle

Christian Bobin

Lettre à l'auteur

(à propos des Visages et les Voix) : ..Tu as fait un grand livre, une geste amoureuse, fraternelle. Tu sais quoi, l’équivalent des mineurs, après t’avoir lu, oui l’équivalent du travail des mineurs, je le vois dans le travail des moines : mêmes pas hésitants, rudes dans les mêmes galeries étroites...

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Un homme parle et le sens alors s’élève, l’avenir est de retour

Lucien Wasselin

Les Visages et les Voix, La Tribune de la Région Minière, 3317, p.4, 2009

(à propos de Les Visages et les Voix) Un homme parle et le sens alors s’élève, pour tous ceux qu’on a privé de mémoire et de parole, un sens s’élève donné en partage pour que se réunisse enfin le plus grand nombre qui n’a rien à attendre en dehors de la lutte. Reste au lecteur à se confronter à cette absence qui devient présence: l’avenir est de retour.

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Une expérience radicale de la parole

P.G.

Article de Presse (extrait) sur Jour d'Octobre

( à propos de Jour d'Octobre) Patrick Laupin vit l’aventure fondamentale de la poésie : comment se séparer d’une parole qui ne veut pas se dire ? Comment la retrouver en-deça : lorsqu’elle n’était ni morte ni meurtrière ? Comment accepter que le silence – dans sa violence extrême - ait été aussi le cœur de cette parole, sa propre violence ? En d’autres termes : comment – dans toute naissance - séparer la violence de vie de la violence de mort ? C’est là en effet tout le travail du poète. Un travail que Patrick Laupin conduit, depuis des années, avec une rigueur exceptionnelle.

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Un texte qui m’émeut au plus haut point

Mathieu Bénézet

Lettre à l'auteur

La suite est proprement magnifique, Jour d’Octobre est un texte qui m’émeut au plus haut point.

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Ces moments qui n’en deviennent qu’un de Patrick Laupin

Bernard Delvaille

Le Magazine Littéraire, 1986, p.69

"Je vous en prie : lisez Patrick Laupin... « allez-y voir vous-même, si vous ne voulez pas me croire. »

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Le partage d'une aventure blanche

Jean-Louis Baudry

Lettre à Patrick Laupin du 11 septembre 1985

Lettre écrite suite à la lecture de Ces moments qui n'en deviennent qu'un : "peu d’écrits autant que le vôtre m’évoque cette commune expérience de quelques-uns, cette communauté qui ne les rassemble pas, ce partage d’une aventure blanche qui les laisse autant solitaires."

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Une matière commune

Bernard Noël

4ème de couverture (1985)

Ces moments qui n'en deviennent qu'un (4ème de couverture) : "Il y a des corps, des présences…Il y a des langues, des traductions, des images, mais il n’y a qu’un seul et même air entre toutes les lèvres. En lisant ce livre de Patrick Laupin, il faut, se dit-on, qu’existe en chacun de nous une matière commune, à la fois parfaitement intime et complètement générale. Quelque chose qui accueille et qui éclaircisse, et qui soit aérien aussi pour mêler à ses mots notre souffle, notre élan. Mais Patrick Laupin sécrète si bien cette matière qu’elle est également l’échappée dans laquelle son perpétuel lever va plus vite en nous que nous. D’ailleurs tout ce qui nous touche vivement n’a-t-il pas la forme peu saisissable d’une précipitation ? Lire est une violence et une douce acceptation ; lire croise la force du non et la force du oui, mouvements contradictoires qui finissent par s’harmoniser pourtant dans l’épaisseur de cette matière dont la lecture de Patrick Laupin impose la nécessaire réalité. Après en avoir perçu les ingrédients dans la tendresse, la beauté, la lumière, qui composent en effet le liant de ce livre, il m’a semblé que tout cela – et la rigueur, le choix, la justesse – n’entrait pareillement en résonance que pour former de l’émotion – une émotion que ce livre fonde comme identique à la poésie, car elle est le signe et l’ouverture comme le sourire est l’envol et l’aile du visage."

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Les traces d’un abîme

Roger Dextre

Bulletin de souscription (1985)

(à propos de Ces moments qui n'en deviennent qu'un) Ce livre se présente comme une suite d’évènements de pensée, de langage, de perception dont l’écriture est tout à la fois le moyen et l’enjeu. Mais, comme dans les constructions logiques du début de la perspective en peinture (chez Uccello par exemple) on acquiert vite l’impression que la direction donnée recèle un danger panique, dont la formule pourrait être : « esse est percipi », « être, c’est être perçu », clôturant l’expérience même de ce dont il y a perception.

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L'inscription et la fugue

Paru dans la Revue Arguments

propos de Ces moments qui n'en deviennent qu'un) Que la poésie est jouissive lorsqu’elle ménage au lecteur les poèmes et leurs chantiers ! Cet ouvrage, rassemblant poèmes, textes critiques, journaux de travail, contient des suites comme Ce chiffre d’infini qui montrent à quel point Laupin est un grand poète. Ce qui est surtout bouleversant, c’est cette tension dans un même livre de l’inscription et de la fugue, du fixé et du mouvement,. Je le dis très net : c’est le recueil le plus abouti qu’il m’a été donné de lire depuis longtemps.

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D'une voix blanche

Roger Laporte

Journal-Exposition, D'un regard l'autre, ARALD, 1997

Texte publié sur une affiche de présentation de l'oeuvre de Patrick Laupin, réalisée à l'occasion de la réédition du recueil Le Jour, l'aurore, paru en 1987." Dans ses poésies, l’homme qui marche, la nuit, sans but déterminé ; la brume ; le givre ; « la rumeur tremblante des peupliers », appartiennent à un seul monde."

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Effacer la trace

Edmond Jabès

Lettre à l'auteur du 8 septembre 1981

Vos textes me parlent au plus profond et je suis heureux de vous le dire. « Comme s’il fallait disparaître insensiblement pour effacer la moindre trace. » Non, nous ne pouvons effacer la trace, c’est l’autre qui le peut.

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Jamais nous ne sommes à la hauteur du miracle

Alain Coulange

Lettre à l'auteur

( à propos du Jour l'Aurore)… J’aurais voulu écrire avant, immédiatement après la lecture, ou simultanément – c’eut été plus juste, plus net. Jamais nous ne sommes à la hauteur de la netteté d’un moment particulièrement inouï de lecture, de ce miracle, parfois, inattendu. Jamais nous ne sommes à la hauteur du miracle. Après (maintenant donc) on ne sait que se taire. Je demande à ces mots de faire un effort, d’aller au-delà. Au-delà de la stupeur, c’est bien là aussi qu’il faudrait pouvoir parler… Je voudrais dire à travers l’émotion, que ces textes me paraissent indiscutables. J’y trouve tout ce qui me bouleverse…si rarement…me touche au plus profond…

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Gravité incontestable de ce que tu écris

Pierre Rottenberg

Lettre à l'auteur (extrait)

( à propos du Jour l'Aurore)… J’ai lu ton travail textuel d’une seule traite. Je le trouve très bon. C’est une méditation sur le temps. D’un bout à l’autre ((soit les poésies courtes, soit les récits) la démarche se tient. Que pourrais-je te dire de plus ? A partir d’une image qui ne cesse de revenir (les arbres, les villages) effectivement le temps social est interrogé. Tu as tout à fait raison me semble-t-il de partir et de revenir à une mémoire très pauvre : c’est ce qui fait l’effet poignant des poésies. Toute cette question de rapports au Temps, elle est traitée dans Heidegger ou Hegel. Gravité incontestable de ce que tu écris … Tes poésies sont vraiment très émouvantes…

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Vous lisant il m’a semblé déjà vous connaître

Marcelin Pleynet

Lettre à l'auteur (extrait)

( à propos du Jour l'Aurore)… Vos poèmes et vos proses m’ont vivement touché ! J’y ai retrouvé le souvenir ému d’un paysage ancien – et je sais comment vous lisant il m’a semblé déjà vous connaître. Je suis resté très attaché à la sensibilité de ces proches et lointains paysages émotionnels d’écriture. Vous avez me semble-t-il de grandes qualités qu’il vous faut aujourd’hui cultiver page par page, mot à mot, lettre à lettre… Le secret, qui n’en n’est pas un, des textes que vous m’avez adressés tient à l’adéquation de l’émotion, de l’écriture et du « surnaturalisme » (comme dit Baudelaire) du paysage réel…

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Le calme qui revient de tous les tremblements

Agnès Bressy

Lettre à l'auteur

( à propos du Jour l'Aurore)…Tout d’abord la stupeur mêlée de joie de tout lecteur qui se trouve dans le faisceau maîtrisé de tout ce qui justement ne se saisit pas, ne cesse de se perdre. Là où le langage touche ce qui précède le monde ou l’excède…

La « beauté » de ces paysages noyés de brume, fascinés de leur silence, dressés là. Quelque chose de l’unicité de cette image la rend, rend le texte à une vertigineuse fragmentation du monde … Et la tendresse, le calme qui revient de tous les tremblements, trempé d’une force retrouvée, surgissant comme une délivrance…

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Dans la dimension d’un rythme tendu par l’impossible

Roger Dextre

Extrait de texte

… Entre le paysage et le récit, dans Le jour l’aurore, jamais de décor ni d’acteur. Ce qui se lie entre eux et glisse vers l’absence, désespérément, a eu lieu d’emblée dans la dimension d’un rythme tendu par l’impossible : « désir d’un temps dont le rythme ne se dédouble pas ».
… Texte ouvert et douloureux, se jouant dans l’interrogation de l’espace, du temps et du langage, il s’y produit une mise en demeure de la pensée, pleine de la plus extrême douceur en même temps que des dénis les plus abrupts .
Il faut suivre, dans Le jour l’aurore, cet acte qui mobilise, parce qu’elles n’y sont pas représentées, les possibilités incompatibles d’une expérience qui reste la même, cependant, dans sa diffraction, pour deviner ce qu’est prendre la place de rien et y parler. Lire cela.

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Le regard est cette traversée muette

Christian Eychene

Lettre à l'auteur (extrait)

( à propos du Jour l'Aurore)… L’aube de jacinthe : le regard ne voit pas, le regard est cette traversée muette encore qui me revient des choses. Ton regard qui d’écrire s’est mué en ce paysage immobile. Cela, ce paysage, et toi que j’ai vu pétri du paysage, et là en son cœur, vivant…

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Moments heurtés d’une essentielle respiration

Eugène Durif

Extrait de texte

(à propos du Jour l'Aurore) Un paysage, en lequel marcher, fait d’une infinité de chemins. Nuit traversée, ainsi qu’en la souvenance hölderlinienne, « au comble de l’éveil ». Et quelle est cette impossibilité de décrire qui renvoie en fulgurances, touches brèves. Moments heurtés d’une essentielle respiration, ou paysage dans la vérité de son déploiement. A savoir une marche où dans l’ouvert, la migration infinie, ce n’est plus là qu’atteindre ce point, « là où la phrase traverse les décombres, là où le paysage s’interrompt »

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Ecrire mieux que son propre passé

Jean-Marie Soreau

Lettre à l'auteur (extrait)

( à propos du Jour l'Aurore)… Des mouvements de lumière, là où c’est les mots comme des réalités qui disent ce que tu as dans la réalité … Le procès de texte y est partout. Les lignes, l’effacement des traces, la constitution biographique du sujet en train d’écrire mieux que son propre passé. ..

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