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Bâtiments blancs
édition bilingue traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Chantal Bizzini
EditeurLa rumeur libre
CollectionLa Bibliothèque
Date de parution03/2024
ISBN/code barre978-2-35577-281-8
Format (mm)141 x 192
ReliureBroché, couverture avec rabats
Nombre de pages128
Poids159 g
Illustration11 photographies, dont 5 Alfred Stieglitz et 6 de Walker Evans.
Traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Chantal Bizzini
Traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Chantal Bizzini
Dans sa vie et par son écriture, Hart Crane tente l’alchimie de la douleur baudelairienne et l’alchimie du verbe rimbaldien.
White Buildings, qui paraît en 1926, est le premier recueil de Hart Crane (1899 – 1932). Les plus anciens de ces poèmes portent l’empreinte de lectures qui étaient aussi celles de ses aînés, T. S. Eliot et Ezra Pound. Mais les derniers poèmes du recueil veulent exprimer la modernité de l’Amérique d’après-guerre, et ce mouvement entraîne Hart Crane de l’imagisme pur de ses débuts à un imagisme tout imprégné de symbolisme français, puis vers un lyrisme personnel tumultueux. Hart Crane a vécu sa poésie comme un engagement véritable, malgré les désordres d’une vie hantée par la tentation de l’autodestruction : il se suicidera à trente-deux ans.
Que signifie « se croire Rimbaud », au-delà du sarcasme ? Pour Hart Crane, c’est une foi, une adhésion immédiate et totale à ce que révèle Rimbaud. Hart Crane va tenter cette alchimie de la douleur baudelairienne et cette alchimie du verbe rimbaldienne dans sa vie et par son écriture. C’est la vie de celui qui se dépense sans compter, dit Hart Crane dans le poèmeLegend, au seuil de ce recueil : «who / Spends out himself again».
L’édition bilingue anglais-français, comporte 11 photographies, dont 5 Alfred Stieglitz et 6 de Walker Evans. Le texte d’introduction est de Chantal Bizzini.