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Projet d’excavation d’une ville romaine au désert (Luis Antonio de Villena)

de Villena Luis Antonio

Projet d’excavation d’une ville romaine au désert

Traduction de l'espagnol par Annie Salager

EditeurLa rumeur libre

CollectionPlupart du temps

Date de parution11/2013

ISBN/code barre978-2-35577-047-0

Format (mm)141 x 192

ReliureCahiers cousus, couverture avec rabats

Nombre de pages128

Poids163 g

Ouvrage publié avec le concours du CNL. Titre original Proyecto para excavar una villa romana en el páramo, Coleccion Visor de poesia, 2012.

Prix 18,00 €
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Ouvrage publié avec le concours du CNL. Titre original Proyecto para excavar una villa romana en el páramo, Coleccion Visor de poesia, 2012.

Ceci est un livre, à l’évidence, élégiaque. Sur le temps, son passage et ses beautés. Et comme toute élégie –avec aussi son équivalence archéologique- c’est par là même un livre au vitalisme et à la sensualité énormes, parce que la fugacité exalte le plaisir. Des références culturelles ? Elles m’ont toujours paru être partie intégrante et sommet de la vie : elles la couronnent, la soulignent, la multiplient… La ville romaine qui découvre ses splendeurs cachées est toujours notre propre vie. Toutes les vies. Le simoun a toujours soufflé sur elles. Elégie et sensualité : la vie, le temps. (Luis Antonio de Villena)

(4ème de couverture de l'édition originale)

Je lis dans Ovide : « Quantum mortalia pectora caecae Noctis habent ! » (Que d’aveugle nuit contiennent les poitrines mortelles !) Est-ce semblable à ce que nous lisons chez Juan Ramon Jimenez : « Je me suis réveillé deux fois, triste et triste… » ? Ou à ce que j’ai lu aussi chez Marina Tsvietaieva, déjà citée dans ce livre, « Il y a quelque chose que je n’ai pas su faire : vivre » ?

Ceci est un livre, à l’évidence, élégiaque. Sur le temps, son passage et ses beautés. Et comme toute élégie –avec aussi son équivalence archéologique- c’est par là même un livre au vitalisme et à la sensualité énormes, parce que la fugacité exalte le plaisir. Des références culturelles ? Elles m’ont toujours paru être partie intégrante et sommet de la vie : elles la couronnent, la soulignent, la multiplient… La ville romaine qui découvre ses splendeurs cachées est toujours notre propre vie. Toutes les vies. Le simoun a toujours soufflé sur elles. Elégie et sensualité : la vie, le temps.