À compter du 29 août 2018 les connexions sont cryptées pour la sécurité de vos paiements.
Projet d’excavation d’une ville romaine au désert
Traduction de l'espagnol par Annie Salager
EditeurLa rumeur libre
CollectionPlupart du temps
Date de parution11/2013
ISBN/code barre978-2-35577-047-0
Format (mm)141 x 192
ReliureCahiers cousus, couverture avec rabats
Nombre de pages128
Poids163 g
Ouvrage publié avec le concours du CNL. Titre original Proyecto para excavar una villa romana en el páramo, Coleccion Visor de poesia, 2012.
Ouvrage publié avec le concours du CNL. Titre original Proyecto para excavar una villa romana en el páramo, Coleccion Visor de poesia, 2012.
Ceci est un livre, à l’évidence, élégiaque. Sur le temps, son passage et ses beautés. Et comme toute élégie –avec aussi son équivalence archéologique- c’est par là même un livre au vitalisme et à la sensualité énormes, parce que la fugacité exalte le plaisir. Des références culturelles ? Elles m’ont toujours paru être partie intégrante et sommet de la vie : elles la couronnent, la soulignent, la multiplient… La ville romaine qui découvre ses splendeurs cachées est toujours notre propre vie. Toutes les vies. Le simoun a toujours soufflé sur elles. Elégie et sensualité : la vie, le temps. (Luis Antonio de Villena)
(4ème de couverture de l'édition originale)
Je lis dans Ovide : « Quantum mortalia pectora caecae Noctis habent ! » (Que d’aveugle nuit contiennent les poitrines mortelles !) Est-ce semblable à ce que nous lisons chez Juan Ramon Jimenez : « Je me suis réveillé deux fois, triste et triste… » ? Ou à ce que j’ai lu aussi chez Marina Tsvietaieva, déjà citée dans ce livre, « Il y a quelque chose que je n’ai pas su faire : vivre » ?
Ceci est un livre, à l’évidence, élégiaque. Sur le temps, son passage et ses beautés. Et comme toute élégie –avec aussi son équivalence archéologique- c’est par là même un livre au vitalisme et à la sensualité énormes, parce que la fugacité exalte le plaisir. Des références culturelles ? Elles m’ont toujours paru être partie intégrante et sommet de la vie : elles la couronnent, la soulignent, la multiplient… La ville romaine qui découvre ses splendeurs cachées est toujours notre propre vie. Toutes les vies. Le simoun a toujours soufflé sur elles. Elégie et sensualité : la vie, le temps.