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Le cirque d'Eros (Françoise Rey)

Rey Françoise
Bazin Suzanne

Le cirque d'Eros

Texte de Françoise Rey & Monotypes de Suzanne Bazin

EditeurLa rumeur libre

CollectionZωgraphia

Date de parution01/2013

ISBN/code barre978-2-35577-041-8

Format (mm)223 x 297

ReliureDos carré collé, cahiers cousus, couverture avec rabats

Nombre de pages88

Poids425 g

Illustration27 monotypes originaux de Suzanne Bazin

Prix 32,00 €
Feuilleter

(extrait de la présentation) Lorsque la dessinatrice a proposé à l’écrivain de réagir sur certains de ses monotypes, la seconde a d’emblée adhéré à ce projet d’une création à quatre mains, deux cœurs et deux têtes, où les rêves et fantasmes de l’une viendraient inspirer ceux de l’autre, où l’interprétation de celle-ci étonnerait celle-là, qui continuerait imperturbablement sur une lancée personnelle volontiers violente et assez sombre. À l’univers torturé de Suzanne Bazin, à ses visions échevelées, erratiques, à ce surgissement libre de tout itinéraire, Françoise Rey répondrait par un scénario cousu, cohérent mais loufoque et par des dialogues fantaisistes, à la tragédie des corps en quête de limites s’opposerait l’humour des situations, et ainsi naîtrait une œuvre nourrie des richesses de chacune.

Les traits d’union entre les deux auteurs de ce livre sont nombreux, mais parmi les plus évidents il faut citer une carrière d’enseignante, arts appliqués pour l’une, lettres pour l’autre, et le besoin obsessionnel d’une expression artistique.
Suzanne Bazin a exploré les multiples voies de la représentation, gorgée d’images et de sensations : elle a été actrice, maquilleuse au théâtre, mais aussi, et elle l’est toujours, peintre et dessinatrice. D’après la critique, « elle saisit le monde réel et le monde rêvé  dans une transparence pleine d’énergie, ses personnages se tendent dans une interrogation inquiète, prêts à bondir vers un objet qui se dérobe à nos regards. Il y va du secret, du plaisir de la vie. »
Françoise Rey est entrée en littérature avec un livre souvent qualifié de « sulfureux », mais qui devait devenir une référence en matière de littérature érotique, la Femme de Papier. Depuis ce premier ouvrage, elle a essentiellement consacré sa plume à l’écriture du désir, de la chair, de ses jouissances et douleurs et de leurs résonances affectives et psychologiques. Pour elle, sexualité rime avec humanité, élan vital, clef de voûte de la construction intime.

Lorsque la dessinatrice a proposé à l’écrivain de réagir sur certains de ses monotypes, la seconde a d’emblée adhéré à ce projet d’une création à quatre mains, deux coeurs et deux têtes, où les rêves et fantasmes de l’une viendraient inspirer ceux de l’autre, où l’interprétation de celle-ci étonnerait celle-là, qui continuerait imperturbablement sur une lancée personnelle volontiers violente et assez sombre. À l’univers torturé de Suzanne Bazin, à ses visions échevelées, erratiques, à ce surgissement libre de tout itinéraire, Françoise Rey répondrait par un scénario cousu, cohérent mais loufoque et par des dialogues fantaisistes, à la tragédie des corps en quête de limites s’opposerait l’humour des situations, et ainsi naîtrait une oeuvre nourrie des richesses de chacune. D’épistolaires et téléphoniques, leurs contacts sont très vite devenus plus tangibles et profonds, puisque au fur et à mesure que se tricotaient les mailles de l’ouvrage commun, une vraie rencontre a eu lieu, et une amitié s’est forgée.
Le Cirque d’Éros est le fruit des subtiles correspondances qui peuvent unir deux femmes artistes apparemment très différentes, que rien ne disposait à se connaître, mais que tout rapprochait cependant. Au fil de l’élaboration de ce livre, le bonheur éprouvé par chacun de ses auteurs à susciter la surprise et l’admiration de l’autre fut un principe de dynamique et un ferment magnifique.