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Respect ! Autorité et rapports de génération dans les banlieues
EditeurLa passe du vent
CollectionFaire Cité
Date de parution03/2012
ISBN/code barre978-2-84562-206-7
Format (mm)140 × 205 mm
ReliureBroché
Nombre de pages240
Poids330 g
Voilà plusieurs décennies que les « jeunes des banlieues » suscitent au sein de la société craintes et jugements défavorables – voire fantasmes. Et, fréquemment, revient dans le débat public la question de l’autorité et du respect dû par les cadets à leurs aînés. Dans la continuité d’un séminaire tenu en 2010, l’ouvrage Respect ! Autorité et rapports de génération dans les banlieues propose une combinaison d’approches, relevant aussi bien de la sociologie que de l’anthropologie, sur les relations intergénérationnelles au sein des institutions à vocation éducative que sont la famille, l’école ou les équipements socio-éducatifs. Prenant appui sur des recherches menées tant en France qu’au Brésil, les différents auteurs n’accordent pas la même place à l’individu et aux collectifs, aux ancrages sociaux et aux marges de manœuvre, aux héritages symboliques et aux rapports de domination : pour autant, ils partagent un égal souci d’éviter tout déterminisme social ou spatial, nous invitant ainsi — chacun à sa manière — à remettre en question le socle épistémologique sur lequel se fondent, depuis un demi-siècle, nos analyses des liens sociaux.
Voilà plusieurs décennies que les « jeunes des banlieues » suscitent au sein de la société craintes et jugements défavorables – voire fantasmes. Et, fréquemment, revient dans le débat public la question de l’autorité et du respect dû par les cadets à leurs aînés. Dans la continuité d’un séminaire tenu en 2010, l’ouvrage Respect ! Autorité et rapports de génération dans les banlieues propose une combinaison d’approches, relevant aussi bien de la sociologie que de l’anthropologie, sur les relations intergénérationnelles au sein des institutions à vocation éducative que sont la famille, l’école ou les équipements socio-éducatifs. Prenant appui sur des recherches menées tant en France qu’au Brésil, les différents auteurs n’accordent pas la même place à l’individu et aux collectifs, aux ancrages sociaux et aux marges de manœuvre, aux héritages symboliques et aux rapports de domination : pour autant, ils partagent un égal souci d’éviter tout déterminisme social ou spatial, nous invitant ainsi — chacun à sa manière — à remettre en question le socle épistémologique sur lequel se fondent, depuis un demi-siècle, nos analyses des liens sociaux.