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Quarantaines
EditeurLa passe du vent
CollectionNouvelle collection Poésie
Date de parution03/2015
ISBN/code barre978-2-84562-266-1
Format (mm)140 x 220
ReliureCahier thermo-collé
Nombre de pages180
Poids280 g
Ouvrage multilingue : français, espagnol, allemand, russe, anglais, italien.
Il y a dans Quarantaines un effet de style que les traductions différentes viennent souligner dans les sonorités si particulières à chacune d’entre elles. Faudrait-il cependant en rester là ? Le moins que l’on doive au poète, c’est de le lire avec conviction. Il y a des mots qui ont en eux la vraie vocation. Celle de déciller le langage, d’excaver nos propres mots pour mieux leur restituer vigueur et sens hors du commun.[...]
C’est qu’il y a dans cette succession de très courts poèmes, qui s’apparentent à la forme magistrale du haïku, une volonté affirmée, celle de dire le monde où l’on est, d’en disséquer vivement les inepties, les douleurs et les passions, comme un constat sec tel un coup de feu. Chaque petite pièce est un espace de réflexion en elle-même. Et s’il arrive qu’on désespère avec l’une, une autre vient qui nous réconcilie avec nous-mêmes. Lucidité et ironie marquent la poésie de Jean-Michel Platier. Lui, qui porte avec constance sa parole poétique, qui croit en ses écrits non pas en vue d’une notoriété de mauvais aloi mais parce qu’avec poésie, il persévère à être un homme, il médite sur le monde, s’en approche à nouveau après s’en être séparé dans la douleur des années qui passent trop vite jusqu’à lui redonner un regard bienveillant malgré l’inanité même qu’il met à vif dans ses mots. [...] Le recueil est suivi d’une conversation inédite avec l’auteur.
Il y a dans Quarantaines un effet de style que les traductions différentes viennent souligner dans les sonorités si particulières à chacune d’entre elles. Faudrait-il cependant en rester là ? Le moins que l’on doive au poète, c’est de le lire avec conviction. Il y a des mots qui ont en eux la vraie vocation. Celle de déciller le langage, d’excaver nos propres mots pour mieux leur restituer vigueur et sens hors du commun.[...]
C’est qu’il y a dans cette succession de très courts poèmes, qui s’apparentent à la forme magistrale du haïku, une volonté affirmée, celle de dire le monde où l’on est, d’en disséquer vivement les inepties, les douleurs et les passions, comme un constat sec tel un coup de feu. Chaque petite pièce est un espace de réflexion en elle-même. Et s’il arrive qu’on désespère avec l’une, une autre vient qui nous réconcilie avec nous-mêmes. Lucidité et ironie marquent la poésie de Jean-Michel Platier. Lui, qui porte avec constance sa parole poétique, qui croit en ses écrits non pas en vue d’une notoriété de mauvais aloi mais parce qu’avec poésie, il persévère à être un homme, il médite sur le monde, s’en approche à nouveau après s’en être séparé dans la douleur des années qui passent trop vite jusqu’à lui redonner un regard bienveillant malgré l’inanité même qu’il met à vif dans ses mots. [...] Le recueil est suivi d’une conversation inédite avec l’auteur.