À compter du 29 août 2018 les connexions sont cryptées pour la sécurité de vos paiements.
Au verger des anciens
récits
EditeurLa rumeur libre
CollectionLa Bibliothèque
Date de parution11/2016
ISBN/code barre978-2-35577-122-4
Format (mm)141 x 192
Reliurecahiers cousus, couverture avec rabats
Nombre de pages192
Poids240 g
Au verger des anciens se compose de quinze récits, inaugurés par une adresse au lecteur :
Au lecteur,
S’il est bon de faire entendre des histoires, il faut préciser que les nôtres, lecteur, ne sont pas à entendre au sens ancien qui veut dire comprendre mais au sens moderne qui passe par l’oreille car, dit Cicéron : « le discours doit chercher le plaisir de l’oreille », ce que rapporte Aulu-Gelle. C’est donc que lorsque tu liras par les yeux, tu entendras par les oreilles ce que disent ces paroles dégelées, selon Rabelais. Ainsi sache, lecteur très cher, que ce que nous racontons, c’est pour la musique !
Mais sache encore que nous ont guidé quelques maîtres anciens qui prirent soin de nous offrir quelques fruits et, dégelant nos doigts gourds, corrigèrent nos maladresses en ces temps divers, ou d’hiver, où rien n’est plus agréable à l’oreille que d’être frottée par d’autres…
À bon entendeur donc, salut ! Et qu’il en soit pour toi comme du feu roi François dont Martin Du Bellay écrivit : « Toutesfois jamais adversité qui luy peust advenir ne luy abaissa le cœur. »
(4ème de couverture)
« Avec prudence et patience, elle avait expliqué ce qui sera pour faire comprendre ce qui était, ils seront tous deux comme des parents pour Sylvius qui devra être roi car qui d’autre que lui pouvait l’être puisqu’il était en quelque sorte le fi ls de la reine bien qu’il ne le fût pas. » Extrait de « Sylvius ».
« Maîtres, je ne me plains pas, je goûte le fruit mûri des histoires qui passent et je crains qu’elles ne s’évanouissent. » Extrait de « Sous les pas du blaireau ».
« Écrire au dos d’un ordre de mission mène tout droit en prison. La femme soldat, la nuque dans le frais cresson réfléchissait tranquillement aux suites inévitables… Et la plaine tout autour danse de ses folles graminées tandis que bruisse le fleuve, doucement, doucement accompagné de ses glouglous qui tintent aux oreilles parées de la femme soldat ; ce sont ces impressions qu’elle vient d’écrire dans le livre de chant : « J’entends les herbes qui frissonnent, le fleuve qui ronronne / Mes souvenirs ont disparu, la plaine danse à perte de vue / Je m’égare sur le chemin du front / Je vis au plus profond des instants qui sont bons… » On connaît la suite de cette ode.» Extrait de « Une femme soldat ».