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Sur la barque des jours
Récits
EditeurLa rumeur libre
CollectionLa Bibliothèque
Date de parution09/2019
ISBN/code barre978-2-35577-178-1
Format (mm)141 x 192
Reliurecahiers cousus, couverture avec rabats
Nombre de pages160
Poids200 g
Ouvrage publié avec le concours de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Ouvrage publié avec le concours de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Le lecteur comprendra que ces proses aux couleurs variées conservent la part miraculeuse des histoires. Et si elles ne peuvent se soustraire à l’esprit chagrin du temps, par leur plasticité et quoiqu’il en soit de cette vanité, elles s’en éloignent pour rejoindre des humeurs moins éphémères en proposant des danses, des drames et des joies plus fermes et donc plus adaptés aux lenteurs délicieuses de la lecture.
(4ème de couverture : extraits)
« La mélodie ainsi se détachait avec difficulté de la chanteuse de fado, laquelle dandinant à peine des hanches était à ses paroles devant le micro à l’ancienne dans une salle à peu près vide avec des sièges en bois. »
« On avait habillé le cadavre d’une armure ancienne qui brillait et dont le col était ouvert et laissait paraître une collerette blanche qui adoucissait agréablement les traits du visage un peu jaune. »
« On s’est interrogé longtemps, longtemps on s’est demandé que faire car que voulait-on faire au juste ? »
« Voilà ce qui se ruminait tandis que je préparais le repas du soir et que la nuit tombait : « La nuit, elle reçoit l’homme avec des aboiements de chien », dit Krleza.
« Nous étions à Moguer où s’ouvre le grand océan et il s’embarqua : « Comme ne le fit Gongora y Barca… », ajouta-t-il au gaucho qui n’y connaissait rien. »
« Il marche, sautille presque ; le panier à sa main se balance et bientôt il chante : « Gare au rapt, une fille est un léger fardeau ! » Ce vers est de Borel. »
« Viens, j’ai mis des fleurs dans la maison, elles protègent des dangers qui naissent entre les murs. »